Birdy Nam Nam Electro Scratch Concert Live Tournée Lille Paradis Artificiels Zenith Feder Music

Les oiseaux de nuit Birdy Nam Nam étaient de passage à Lille

On ne présente plus le groupe Birdy Nam Nam, un des grands noms de la scène électro-house. Depuis 2002, Crazy B, Little Mike et DJ Need savent faire danser les corps sur du son qui mélange dupstep, hip-hop et techno. À l’occasion du Festival des Paradis artificiels, Circonflex a rencontré deux des trois birdy juste avant leur concert au Zénith de Lille.

Circonflex Mag : Salut Crazy B et Little Mike. Prêts pour ce soir?

Little Mike : On est chaud.

Voilà plus de 15 ans que votre groupe Birdy Nam Nam s’est fait un nom dans le monde de l’électro. Comment l’histoire a-t-elle débutée?

Crazy B : On s’est rencontré à l’occasion des championnats de DJ de scratch. En mixant ensemble, on s’est dit qu’il se passait quelque chose entre nous. On a décidé de tenter l’aventure et de fonder Birdy Nam Nam… Après plusieurs championnats, on a voulu essayer autre chose, faire de la musique avec tous ces sons, développer nos compétences, aller plus loin… Tout est arrivé très naturellement entre nous.

Dès la formation du groupe,vous avez tout de suite bien marché. Et cette année, ce ne sera pas votre première fois sur la scène mythique de l’Olympia à Paris…

Crazy B : Tout est allé très vite. On a rempli les salles très rapidement et depuis, notre succès ne se dément pas. Partir d’une chambre où l’on bidouillait sur nos vinyles pour se retrouver à faire un Zénith à Paris… et tout ça sans promo, sans l’appui d’aucun média… c’est certain, ça fait plaisir. Ce succès, on l’avait tellement fantasmé ! On a également gagné en notoriété quand Skrillex a remixé notre titre Goin’ In. Une belle rencontre. Et ce soir, jouer aux côtés d’artistes comme Salut c’est cool, Feder et Møme, c’est plutôt excitant.

 

Et pourtant, malgré cette superbe réussite, DJ Pone quitte le groupe en 2014. Ce fut une période de chamboulement ?

Crazy B : Le départ de Pone a été complètement assumé. Même avec un membre en moins, on a continué à explorer ce qu’on faisait depuis nos débuts, et toujours avec la même envie. Il fallait juste remettre au clair nos projets… et puis le public était toujours là et ça a été un signe fort pour nous permettre de repartir à trois.

Vos clips musicaux étaient d’abord des animations où vous ne vous montriez pas. Et puis récemment, pour le titre Can’t Do Me, on vous voit tous les trois sortir d’une voiture en plein désert américain, dans un clip à la Quentin Dupieux. Que s’est-il passé pour que vous changiez de direction ?

Little Mike : Est-ce parce qu’on ne s’assumait pas totalement ? Il est vrai que dans nos premiers clips, on préférait faire confiance à un artiste et parier sur l’animation. Et puis voilà qu’à partir de Skrillex, on a commencé à se mettre en scène. On a voulu toucher autrement un public différent, montrer notre énergie. Apparaître dans nos clips, c’est une manière d’être plus présents, plus proches de ceux qui écoutent et apprécient notre musique.

Birdy Nam Nam Electro Scratch Concert Live Tournée Lille Paradis Artificiels Zenith Feder Music
Birdy Nam Nam, de passage à Lille pour les Paradis Artificiels

Yuksek est aussi de passage à Lille ce week-end, il avait produit votre album Manual for Successful Rioting. Vous prévoyez d’autres collaborations ?

Little Mike : On travaille sur un EP qui va bientôt sortir et qui annonce sûrement un nouvel album. Mais pour l’instant, rien de plus…

Votre dernier album s’intitule Dance or Die. Votre but, c’est de faire bouger le public, de le faire danser comme vous le faites sur scène ?

Little Mike (rires) : Oui, on a un grand danseur dans notre bande !

Crazy B (rires) : C’est vrai que j’ai toujours aimé danser. Et pas seulement sur de l’électro. Si je suis de bonne humeur, je peux vraiment danser sur tout. J’adore le funk par exemple, pour se défouler. Little Mike aussi, on sent qu’il a pris quelques petits cours.

Little Mike (modeste) : Je maîtrise quelques pas! En studio, quand je joue, je danse tout seul comme un fou. Après, sur scène, on a chacun notre rythme. Mais ce que l’on préfère par dessus tout, c’est voir danser les gens…

 

Retrouvez toutes les dates de leur tournée sur leur site internet.
Sophie Piéplu