Jojo Bernard Florian Thauvin Spotlight Youtube Jojo Show Lille Grand Lille Tv Gérémy Crédeville ESJ Dany Boon Coluche Spectacle
Jojo Bernard n’hésite pas à aborder des sujets sensibles dans son one man show, toujours avec sa manière bien à lui.

Jojo Bernard : « Je veux surprendre »

Après un premier passage en juin 2015, le youtubeur et humoriste Jojo Bernard est de retour au Spotlight de Lille, pour son spectacle Sa m’sul trooo. Après un an et demi d’écriture, il occupe les planches du café-théâtre jusqu’au 26 avril. Circonflex Mag l’a rencontré, et Jojo le Nordiste s’est raconté … en toute simplicité.

On en est à plus de 6 millions !

Tout est parti d’une simple vidéo mise en ligne sur Youtube. On est alors en janvier 2013 et Jojo Bernard publie cette petite prestation uniquement pour faire rire ses amis : « Je suis quelqu’un d’anti-mode et j’aime me faire l’avocat du diable. Avec quelques amis, on voulait créer la chaîne d’un idiot. Je me suis inspiré du personnage du ch’ti un peu nœud-nœud inventé par Dany Boon. J’y ai rajouté un zeste de Coluche et de moi-même : le tour était joué ! Avec mes compères, on s’était fixé comme objectif de faire 100 000 vues. 4 ans plus tard, on en est à plus de 6 millions ! ». Boosté par un effet de buzz considérable et une fan-base importante, Jojo Bernard a aujourd’hui plus de 650 000 abonnés sur sa chaîne principale.

 

Il a diversifié son contenu en juin 2015, avec le lancement du Jojo show, également sur Youtube. « Grand Lille TV était à la recherche d’un concept original pour aborder l’actualité de manière décalée. Gérémy Crédeville -un autre humoriste nordiste- est alors venu vers moi et il m’a aidé, notamment pour trouver des contacts. Aujourd’hui, grâce à lui, l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille me prête tout le nécessaire pour le Jojo Show et, j’ai un partenariat avec Grand Lille TV ».

Le plus important pour moi, c’est de prendre du plaisir.

Deux ans après son lancement, la seconde chaine de Jojo n’a pas encore dépassé le succès de la première, mais il s’en moque : « Le plus important pour moi, c’est de prendre du plaisir dans ce que je réalise. Je veux surprendre et sincèrement, j’aurais continué à faire mes vidéos même si elles ne me rapportaient pas d’argent ».

Et le one man show dans tout ça ? Depuis tout petit, Jojo Bernard avait envie d’emprunter cette voie : « J’adore faire rire les gens, mais j’ai un défaut : je n’arrive pas toujours à être régulier dans mon travail. Il m’a fallu prendre le taureau par les cornes pour écrire seul mon spectacle de A à Z ». Grâce aux scènes ouvertes organisées tous les mardis soir au Spotlight de Lille, Jojo a pu s’apercevoir que son humour était vraiment apprécié. Il garde un souvenir mémorable de son premier passage : « J’avais décidé de faire un sketch sans le personnage de Jojo Bernard. J’ai reçu une standing ovation telle que les gens ne me laissaient plus partir ! Au Spotlight, on m’a dit que c’était du jamais vu ! ».

C’était du jamais vu !

Véritable artiste Made In Spotlight, Jojo Bernard n’hésite pas à casser les codes, comme sur Youtube : « Pour moi, la scène, ce n’est que de la punchline ! Il faut mettre du rythme dans les blagues et, c’est la chose la plus compliquée à réaliser … ». Dans son spectacle, il n’hésite pas à faire référence à ses vidéos Youtube. Mais il développe également d’autres sujets comme les allocations chômage, sa famille, le journal télévisé ou encore le site Doctissimo.

 

Jojo n’hésite pas à adapter son spectacle en fonction de l’actualité : « Quand je suis passé en mars dernier au Spotlight, j’ai par exemple parlé du footballeur Florian Thauvin qui venait d’être sélectionné en équipe de France. J’ai envie de m’exprimer sur des sujets qui me tiennent à cœur, et je n’hésite pas à les rajouter au dernier moment dans mes spectacles pour varier les plaisirs ».

Jojo Bernard vit aujourd’hui de sa passion et les 120 places du Spotlight sont toutes occupées quand il est sur scène. Il n’a pas fini de faire parler de lui !

Pour prendre votre place pour le spectacle de Jojo Bernard c’est par ici.
Simon Goeken